Le village




Située au nord du Béarn dans les Pyrénées-Atlantiques (64), entre Orthez et Arthez-de-Béarn, la commune de Balansun se trouve non loin des Landes, terre de bruyère.
L’occupation protohistorique de Balansun, dès le début de l’âge de Bronze, est confirmée par la découverte de précieux outils : des silex taillés, des pierres polies et deux vases de pierre dans un tumulus, au lieu-dit Bounehée.
Étape pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, Balansun compte, au haut Moyen Âge, un hôpital-hospice dénommé, Notre-Dame-de-Chaustins.
De nombreuses légendes et anciens dictons y foisonnent. Certains d’entre eux évoquent injustement le caractère peu fertile du sol de Balansun. Pourtant, le village de Balansun, cité dès le XIIIe siècle, développe très tôt une activité agricole.
Au Moyen Âge, une lignée de seigneurs de Balansun s’illustre au service du roi de Castille, tissant ainsi les liens traditionnels du Béarn avec l’Espagne. Lors des guerres de Religion qui ravagent la région, Jan de Balansun, persécuté, se réfugie d’ailleurs en Espagne.
Le passage du chemin du sel, au nord du bourg, permet à Balansun de développer très tôt son économie. Puis, celle-ci connaît une période florissante, avec l’installation de potiers et de verriers (Bergerayre) au XVIIe siècle. Ils sont attirés par les richesses de la terre bleue de Balansun, à partir de laquelle on produit de la faïence.
Plus tard, au XVIIIe siècle, Balansun se distingue par son droit d’entrée aux États de Béarn. C’est Friquet de Balansun qui l’acquiert pour le plus petit fief du département actuel.
Enfin, au XIXe siècle, le poète d’Orthez Francis Jammes vient chercher une partie de son inspiration dans ce village.
Actuellement, le bourg de Balansun base son économie sur l’activité agricole.
L'église paroissiale de l'Assomption-de-Notre-Dame date de 1850. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Les habitants sont les Balansunais ou les Balansunaises (on peut dire également Balansenais). Et ils sont 260 au recensement de 2011 (maximum 613 en 1831 - minimum 177 en 1962).
Evolution du nom au fil des âges : Balansun, Balensun, Balensu, Valenssun, Valenci, Balanssun, Balensu, Balenzu, Balensu, Balansun.
Noms de fiefs anciens toujours connus actuellement : Bellegarde, Friquet, Laheuguère, Saint Martin, Tresarbres.
Certains quartiers, certaines maisons, certaines familles sont encore appelés par des noms de lieux d'origine lointaines: 
Barran,Bélou,Bergerayre,Bernadou,Bidau,Bordes,Bourroua,Bousque,Cabalé,Cabanne,Cantegrith,Cantonnier,Carsuzaa, Casteigt,Chou,
Cousiner,Craber,Crabérou,Friquet,Garly,Heugarès,Lacabanne,Laheuguère,Larribau,Lasserre,Lay,Loup,Loustalet,Massioo,Menaut,
Menusé,Millet,Moncaud,Monhort,Naudou,Rouby,Saint-Martin,Sarraillot,Sautié,Tisnérot,Touyarot,Trotemenut.
Lieux particuliers : l'église de l'Assomption-de-Notre-Dame et son clocher-porche, la fontaine St Martin (ou de Maubecq), le tumulus,...
Altitude mini 84 m. et maxi 208 m. Superficie : 10,73 km².
Balansun fait partie de la Communaute des Communes des Cantons de Lacq et Orthez depuis janvier 2014.


Le village a également obtenu un classement dans les villages fleuris (3ème prix en catégorie A, village de moins 500 habitants, 2013).


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Sources : George Fabre (1994). Carte archéologique de la Gaule, Pyrénées-AtlantiquesRISBibTeX.
Michel Grosclaude (2006)Dictionnaire toponymique des communes du BéarnRISBibTeX.
Hubert Dutech (2003)Lo Noste BéarnRISBibTeX.
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